Aires d’accueil pour les gens du voyage
Étude d’intégration paysagère. Aires livrées
Maître d’ouvrage :
Groupement de commandes
Communautés de communes de l’Estuaire, du canton de Blaye, de Saint-Savin et de
Équipe :
McMahon & co, architectes mandataires,
Atelier du Sablier, co-traitant
J2C-ingénierie, BET VRD co-traitant
Échelle d’intervention :
4 sites d’environ 2000m2 chacun, soit 8000m2 au total
Estimation travaux aménagements :
320.000 EUR h.t pour chaque aire d’accueil soit 1.280.000 EUR h.t pour les 4 projets
Saint-Aubin de Blaye
Un site au milieu de la forêt avec des contraintes liées aux incendies et la présence d’un CAT.
L’aire est positionnée au plus près de la route en conservant l’intégralité de l’épaisseur du taillis dense qui fait écran depuis la route.
L’accès est ménagé dans la partie la moins arborée de ce taillis. Le boisement au sud est conservé et son sous-bois nettoyé en raison du risque incendie.
La parcelle étant déjà très boisée, il est tiré parti de toutes les structures existantes.
Seule une haie d’arbres légers et poussant vite de type bouleaux est plantée entre l’aire et le CAT pour masquer la vue sur les tas de compost.
Campugnan
La parcelle étant complètement nue, il est proposé d’accompagner l’aire de quelques structures paysagères permettant son intégration.
Côté CV n°201 (entrée), une haie de type bocager épaisse et constituée d’arbres en cépée et d’arbustes isole l’aire de la route.
_Côté CV n°111, une plantation de saules blancs pour reconstituer la haie ancienne dont ne subsistent que quelques sujets, doublée d’une haie basse de feuillus champêtres (cornouillers, noisetiers).
En séparation du reste de la parcelle, une haie de haute futaie, légère et filtrante plantée d’arbres type bouleaux. Les bassins de filtration des eaux usées plantés de roseaux feront un écran supplémentaire. Des peupliers pourraient être plantés comme bois d’œuvre sur le reste de la parcelle pour la valoriser et faire écran entre l’aire et la RD18.
Cavignac
Un site aux contraintes fortes, dans une zone partiellement inondée, décaissée, et un accès compliqué.
La parcelle étant déjà très boisée, il est tiré parti de toutes les structures existantes.
Le problème de l’humidité du terrain étant le point majeur, le traitement paysager veillera à modeler le terrain pour offrir des espaces de stockage et d’infiltration de l’eau (infiltration sous réserve de l’étude de sol) par des noues et des élargissements de fossé.
Le confortement des plantations de rives des fossés seront les seules interventions en terme de plantation.
Tauriac
Un site à forte problématique, car situé sur la route nationale n°137, à très fort débit. Un autre élément important était la taille et la configuration du terrain à forte pente. Le projet concentre le stationnement et les bâtiments de sanitaires au cœur de la parcelle afin de limiter les coûts et permettre d’intégrer l’ensemble à la topographie existante. Les deux niveaux sont renforcés par des murs de soutènement de façon à offrir un accès aux sanitaires compactés à chaque niveau. Ces murs seront par la suite végétalisés par l’emploi de plantes grimpantes à ventouses. La concentration des espaces de vie permet de dégager des espaces sur les abords pour planter des filtres végétaux de manière à rassurer les riverains quant à la vue sur l’aire.
L’entrée se fait devant le bâtiment existant dégageant une bande continue en séparation avec la route et qui permet de traiter une façade végétalisée.