Concours pour la construction de 100 logements à Coulounieix-Chamiers (24)
Concours non lauréat
Maître d’ouvrage :
Horizon Habitat, Office public d’habitat en Dordogne (24)
L’équipe :
Bernard Bühler, architecte mandataire,
associé à Marie Bühler et
Coco Architecture
Échelle d’intervention :
4 ha
Lieu d’intervention :
Côtes de France, Coulounieix-Chamiers (24)
Estimation travaux :
enveloppe totale : 7 M€
110.000€ pour le paysage
Texte de projet
Les espaces privés découpés en minces lanières imposent des plantations linéaires et fines (vocabulaire du grimpant) ou des arbres de petite taille, voire plutôt de grands arbustes (vocabulaire du fruitier). C’est donc dans les espaces communs que la relation au paysage peut s’établir par son volume, sa taille et son vocabulaire.
- plan masse d’ambiance
La doline :
Ce creux est un élément paysager et géologique intéressant. Son traitement doit être davantage qu’un espace vert inconstructible. C’est autour de cet espace que toute l’organisation viaire et bâtie s’articule : elle a été le prétexte à réinterprétation du cercle pour le traitement du volume des bâtiments collectifs. Il est donc primordial qu’existe un véritable sens à son intégration dans le projet. La cuvette naturelle est le point d’orgue des espaces extérieurs. Directement raccordée aux bâtiments par un prolongement logique, elle constitue un point d’appel visuel et elle est amenée à jouer un véritable rôle fédérateur. Un mail de pins sylvestres est planté densément autour du fond laissé dégagé. Cette clairière pourra accueillir des jeux pour les enfants pour renforcer la pratique collective de cet espace.
Le jardin en terrasses :
La grande bande de terrain dessinée en négatif des parcelles habitées constitue un tampon végétal, une respiration entre la nouvelle opération et les habitants déjà installés. Afin d’organiser la transition entre grandes parcelles aérées et petits jardins, l’espace collectif propose un traitement gradué entre une grande prairie proche de l’immeuble et destiné aux sports de plein air, et une succession de petits jardins traités par un modelé doux en terrasses vers les logements individuels en contrebas. Un glissement progressif entre l’espace proprement collectif jusqu’au cloisonnement des espaces résiduels autorisant la réappropriation.
Le raccord entre la dorsale du cheminement et les accès aux jardins privés s’opère par une ramification de sentiers.