P1090211

Aménagement paysager de la station de compression de gaz de Chazelles


Maîtrise d’oeuvre complète



Maître d’ouvrage :
GRT gaz
Situation :
Chazelles (16)
Échelle du site :
14ha
Budget pour les travaux de paysage :
200K€ht


JPEG - 107.2 ko
Vue aérienne du projet


Ce site industriel déjà ancien est implanté en zone rurale sur un plateau, au milieu des grands champs et adossé aux bois relictuels de la grande sylve d’Argenson. Le confortement de la station a donné lieu à d’importants défrichements et la construction de nouveaux bâtiments. Le projet de paysage vise à reconstituer l’interface entre le site et son contexte.

Pour cela, nous nous sommes appuyés sur des motifs paysagers locaux : le bosquet, mais aussi les « joualles », ces parcelles de vigne complantées d’arbres fruitiers dont il subsiste ça et là quelques fragments dans le secteur.

JPEG - 88.8 ko
interface sud


Dans le secteur sud, 7 bosquets denses composés de baliveaux de chênes, érables, charmes, noisetiers et pins sylvestres, de même composition que les bois environnants, assurent une lisière épaisse sans toutefois être étanche. Il ne s’agit pas en effet de cacher mais d’intégrer : les interruptions du boisement cadrent les vues sur l’intérieur du site depuis le chemin de randonnée. Les bosquets se présentent comme des éléments de mimétisme végétal par rapport aux blocs des postes haute-tension.

JPEG - 96.4 ko
interface nord des parkings


A l’est, à l’interface entre la route et le site, les clôtures ont été repoussées à l’arrière de façon à permettre à l’aménagement d’être accessible aux passants. Une collection de vignes de table et d’arbres fruitiers offre alors aux passants la possibilité d’une cueillette saisonnière. Une autre façon, plus sociale alors, de s’intégrer à son environnement.

JPEG - 39.8 ko
Coupe sur le verger en façade


Au coeur du site, les grands espaces verts de pelouse sont remplacés par des semis de vivaces à fleurs favorisant la biodiversité : mélange pour les abeilles, les insectes à base de sainfoin, phacélie, trèfle ou luzerne qui ne seront fauchés que une à deux fois par an, limitant aussi l’énergie dépensée à l’entretien sur un site technique peu fréquenté.

- article de la Charente libre du 3 janvier 2013

P1090230 P1090198photos avril 2014