jardin_des_delices

Conception d’un jardin à périgueux: « le jardin des délices « 

Concours ; projet non retenu



Maître d’ouvrage :
Conseil général de la Dordogne
Mandataire :
Atelier du Sablier
Échelle d’intervention :
300m2


style=’float:left;’>JPEG - 8.5 koSorbet au sirop de sureau accompagné de roses ’ Paul’s Lemon Pillar’

Si on pense aux délices, c’est tout d’abord le goût qui vient à la pensée, le jardin potager, le verger, les douceurs à picorer en se promenant. Mais savez-vous qu’hémérocalles, pâquerettes, capucines et bourraches sont comestibles et même très parfumées pour certaines d’entre elles ? En tout cas un délice pour les yeux dans les plats et les salades…
Les délices, ce sont aussi les senteurs délicates ou suaves. Et les fleurs nous attirent comme les insectes et les papillons. Nicher son nez dans le calice d’un lys, dans un bouquet de roses, déposer la goutte de suc du chèvrefeuille au bout de la langue…
Le délice, c’est aussi la caresse, le frôlement des graminées qu’on laisse glisser entre les doigts ; le lagurus ou queue de lapin que l’on cueille et passe sur les lèvres avec un petit frisson…
Le jardin des délices, du plaisir a été le mieux conté au Moyen-Âge à travers les jardins courtois qui symbolisaient la virginité par la clôture et l’emploi de plantes symboliques telles le lys, la rose, le grenadier, qui seront plantées dans le jardin des délices. La composition du jardin emprunte son vocabulaire au jardin médiéval, par ses matériaux et sa disposition.


« Là-dessus, sans dire un mot de plus, j’entrai dans le verger par l’huis qu’Oiseuse m’avait ouvert. Quand je me trouvais dedans, mon allégresse était à son comble : sachez que je crus être au paradis terrestre ; l’endroit était si délectable qu’il semblait surnaturel. Il me fut avis lors qu’en nul paradis il ne faisait si bon que dans ce plaisant verger. » Le roman de la Rose, Guillaume de Lorris, 1230.

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