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Aménagement de la traversée de Dignac (16)

Etudes 2006, première tranche de travaux sur les entrées programmées en 2014



Maître d’ouvrage :
Commune de Dignac
Situation :
Dignac, Charente (16)
Équipe :
Frédérique Bua, architecte mandataire et Abaque, BET VRD
Échelle d’intervention :
19000m2
Estimation travaux aménagements :
1M€HT selon programme 2005
1,8M€HT selon AVP de 2007


Le bourg de Dignac est composé d’une part du village ancien regroupé sur les hauteurs et de l’autre, en contrebas, d’un village rue qui s’est développé au contact de la D939 reliant Périgueux à Angoulême : la rue de la Clé d’Or. Depuis quelques années, cet itinéraire au flux important a gommé toute vie locale et appauvrit sa dynamique commerciale originelle au profit du trafic routier.
Le projet d’aménagement qui fait suite à un plan référence développé sur l’ensemble du bourg, propose au travers de la requalification de la traversée et à l’aménagement des places qui le jalonnent, de replacer la qualité de vie au premier rang. Le requalibrage des voies, l’accompagnement des bas-côtés, la végétalisation de la traversée qui emprunte un vocabulaire local sont les outils mis à disposition de cette reconversion.
La thématique de la pergola, visible à l’arrière de la rue dans les jardins, est réemployée pour créer un évènement végétal tout du long et créer de l’intimité, resserrer visuellement l’espace aérien afin de conditionner les conducteurs et réguler ainsi la vitesse.



La place de la clé d’Or, en point d’orgue est réaménagée en une véritable place de village. En effet, elles est aujourd’hui un vaste parking privé, coupée par la D41 qui isole les commerces de cet espace. La proposition de dévier la D41 permet de raccorder cette place piétonne aux commerces de la rue et d’offrir une opportunité de terrasses au café riverain.
Une nouvelle place est créée au nord de la traversée afin d’offrir une vue sur la petite vallée de l’Echelle, abritée discrètement à l’arrière de la rue et qui offre un recul nécessaire à la découverte de l’église du XIIe siècle.
Une mission ultérieure visera à relier cette place à l’église par un ensemble de petits jardins médiévaux, dans la continuité d’une première partie déjà mise en œuvre.
Aux entrées de la traversée, le marquage de l’entrée dans l’agglomération et le ralentissement est obtenu par un dispositif de terre-plein central arboré, cadré par une ligne arbustive qui isole les voies et sécurise le cheminement piéton.